Ce que l’IA va apporter au secteur du bâtiment
Paru dans Gesec Magazine 263 Automne 2023
Objet de fantasmes et de craintes, l’Intelligence Artificielle (IA) va transformer en profondeur notre manière de travailler. Aucun secteur, aucune entreprise n’échappera à cette révolution. Voici quelques clés pour mieux comprendre cette technologie et en faire une opportunité pour nos activités. Et le témoignage de partenaires qui l’utilisent déjà pour améliorer leurs process.
Depuis novembre 2022, l’Intelligence Artificielle (IA) est devenue concrète pour le grand public. Avec la sortie de ChatGPT, l’outil d’IA dite générative – c’est-à-dire capable de générer toutes sortes de contenus : textes, images, sons… – mis au point par l’entreprise américaine OpenAI, chacun a pu se rendre compte du potentiel de cette nouvelle technologie. Mais aussi des risques qu’elle fait peser sur nos activités tant en termes de destruction d’emplois que de protection des données. L’IA générative n’est pourtant que la partie émergée de l’intelligence artificielle. L’essentiel se joue dans le traitement de données massives et de leur modélisation qui permettent d’optimiser l’efficacité opérationnelle et de prendre de meilleures décisions. Aucun secteur, aucune entreprise n’échappera à cette révolution. Celle-ci va nous obliger, une fois encore, à nous adapter.
C’est la raison pour laquelle le Gesec a choisi de consacrer la table ronde de sa Convention d’automne à ce thème. À cette occasion, nous avons demandé à trois experts d’éclairer les enjeux de cette transformation majeure. Vous pourrez retrouver que l’interview de deux d’entre eux dans de ce dossier.
La capacité d’apprentissage de l’IA constitue une opportunité
Comme toute innovation majeure, l’IA est synonyme de risques mais aussi d’opportunités. Encore faut-il les saisir. C’est ce qui a poussé la Fédération Française du Bâtiment (FFB) à publier un rapport sur le sujet en juin 2023. « La capacité d’apprentissage de l’IA constitue une opportunité, assure ainsi Cécile Mazaud, présidente de la commission Innovation et transition numérique de la FFB. On voit par exemple l’importance de ces technologies en matière de conception, de planification et de génération de plans avec le jumeau numérique […]. Les potentiels s’avèrent nombreux également pour le chantier et l’exploitation des bâtiments, notamment pour répondre aux défis de la transition écologique, quelle que soit la taille des entreprises. »
L’IA, c’est un algorithme qui donne du sens à vos données
Oui, l’intelligence artificielle n’est pas réservée aux grands groupes. C’est ce que nous ont répété les experts que nous avons consultés. Toute entreprise qui génère de la donnée et est mesure de la collecter peut utiliser l’IA. Raison de plus pour accélérer la digitalisation de nos entreprises. La première étape, rappelle la consultante Benedetta Pastore, consiste à identifier les données réellement utiles à l’optimisation de telle ou telle tâche. Ce n’est qu’après ce travail méthodique que l’IA va pouvoir opérer. « L’IA, c’est un algorithme qui donne du sens à vos données », résume notre experte.
Concrètement, qu’est-ce que l’IA apporte aux entreprises au secteur du btp ? Pour le savoir, nous avons interrogé trois de nos partenaires : un fabricant, un distributeur et un spécialiste de l’automatisme. Tous trois ont intégré l’IA à leurs process ou sont en train de le faire. Daikin, pour assurer la supervision, la surveillance en temps réel et la maintenance à distance de ses équipements ; CGR, pour gérer ses approvisionnements ou assurer une réponse de premier niveau à ses clients ; Schneider Electric, pour alimenter ses solutions de GTB. À ce jour, rappelle Nathalie Champeaux, directrice marketing digital building de Schneider Electric France, à peine 10% des petits et moyens bâtiments sont équipés de système de pilotage de l’énergie. Il y a donc un marché important à satisfaire dans ce domaine.
Le Gesec lui-même est en train d’intégrer l’IA à certains de ses process.
D’abord en s’appuyant sur les outils grand public pour générer des contenus optimisés pour son site web, le site carrière ou ses newsletters. Mais aussi, dans le cadre d’un accompagnement spécifique, en cherchant les solutions adaptées aux entreprises pour optimiser le nettoyage et le traitement des données dont il dispose.
Reste la question de la sécurité et de la confidentialité des données. C’est un sujet qui revient souvent quand on aborde le sujet de l’IA. Que vont devenir mes data ? Ne vont-elles pas se retrouver dans la nature ? C’est une préoccupation légitime que le Gesec prend au sérieux. Les pouvoirs publics y répondent aussi. L’usage des données personnelles est déjà encadré par le règlement général sur la protection des données (RGPD). S’agissant des données des entreprises, un cadre réglementaire protecteur est en train de se mettre en place au niveau européen.
« Sommes nous prêts pour l’IA ? », titre de notre Convention et de ce dossier, n’est donc pas qu’une simple interrogation. C’est un appel à l’action, un signal pour nos entreprises à se positionner en pionniers de cette révolution. Pour les grandes entreprises comme les petites PME, l’IA offre des opportunités sans précédent pour innover, automatiser et augmenter la profitabilité. Il est temps de se préparer à embrasser cette évolution technologique et à en tirer parti pour un avenir plus intelligent et plus prospère.
Ce que l’Intelligence Artificielle IA va apporter au secteur du bâtiment
Conception et modélisation de projet de construction
Création de modèles numériques des bâtiments qui permettent aux équipes de mieux visualiser et simuler les projets avant leur construction. Les logiciels de modélisation des informations du bâtiment (BIM) intègrent des données sur la conception, la construction et la maintenance des bâtiments.
Performance énergétique et durabilité
Suivi et gestion des projets : avancement du chantier, gestion des coûts, planification des ressources, coordination des équipes…
Les capteurs et les dispositifs IoT sont utilisés pour collecter des données en temps réel sur les sites de construction, ce qui permet de mieux utiliser les ressources et de détecter les problèmes potentiels.
Gestion de la construction
Suivi et gestion des projets : avancement du chantier, gestion des coûts, planification des ressources, coordination des équipes… Les capteurs et les dispositifs IoT sont utilisés pour collecter des données en temps réel sur les sites de construction, ce qui permet de mieux utiliser les ressources et de détecter les problèmes potentiels.
Analyse prédictive et prévention des risques
Anticipation des pannes d’équipement, permettant ainsi de planifier la maintenance de manière proactive. Identification des risques liés à la sécurité sur les chantiers de construction, ce qui permet de prendre des mesures préventives.
Gestion des actifs et de la maintenance
Suivi et gestion des actifs immobiliers tout au long de leur cycle de vie. Collecte et analyse des données sur les performances des bâtiments, la consommation d’énergie, la maintenance, etc. Permet d’optimiser l’efficacité énergétique, de prévoir les besoins en maintenance et de prolonger la durée de vie des actifs.
Source : rapport de la FFB « Mobiliser les données au service de l’IA et de l’innovation dans le secteur du bâtiment », juin 2023.
Les experts vous éclairent sur les enjeux de cette transformation majeure
Tout projet faisant appel à l’IA commence par un travail sur l’humain.
Après avoir débuté sa carrière dans le design thinking, une approche de l’innovation basée sur l’utilisateur, Benedetta Pastore s’est spécialisée dans le product management et la stratégie de produits innovants. Riche d’une expérience de consultante et d’entrepreneuse (elle a été présidente de la startup LumenAI), elle accompagne aujourd’hui des clients de toutes tailles et tous secteurs d’activité pour les initier à l’IA et les aider dans leur transformation.
Quelle est votre vision de l’IA ?
L’IA, c’est un algorithme qui donne du sens à vos données. C’est un peu comme une recette de cuisine qui sublime les ingrédients et permet d’obtenir un plat savoureux. L’important, c’est d’abord la qualité des ingrédients que vous utilisez. En l’occurrence ici des données. La technique ne constitue que la part émergée de l’iceberg. Tout projet faisant appel à l’IA commence par un travail sur l’humain.
L’IA est-elle accessible aux PME ?
Bien sûr. Je distingue deux types de projets. Ceux qui demandent des développements spécifiques – la haute couture – et ceux qui traitent de problématiques courantes – le prêt-à-porter. Dans le second cas, on achète des briques d’IA pré-entrainées et on les adapte aux besoins de l’entreprise. On leur apprend par exemple un jargon de métier. En réalité, qu’on soit un grand groupe ou une PME, tout part du recueil des besoins. Que voulez-vous faire avec l’IA ? C’est une phase essentielle qui mérite qu’on lui accorde du temps. A partir de là, on pourra collecter les données réellement utiles. Une fois ces données rassemblées, on développera l’algorithme qui sera capable de les analyser et de les modéliser.
Auriez-vous un exemple d’utilisation de l’IA par une PME ?
J’ai récemment conseillé un luthier (32 salariés) qui fabrique et répare des violons et autres instruments à cordes, tant pour les professionnels que pour les débutants. Son besoin était le suivant : comment catégoriser rapidement les bois selon leurs qualités techniques en limitant le risque d’erreur ? En s’appuyant sur les compétences du luthier, notre data scientist a identifié et étalonné tous les paramètres à prendre en compte (couleur, rugosité, résonnance, etc.) et les a transmis à l’IA. Cette application a permis à la PME de réduire les erreurs de catégorisation de 20% et de gagner 40% du temps de contrôle humain sur les pièces en bois.
N’y-a-t-il pas un risque pour les entreprises de perdre le contrôle de leurs données ?
En la matière, le cadre européen qui est en train de se mettre en place est très protecteur. Tant pour les données personnelles que pour les données des organisations. En France, la Cnil est également très attentive à ces questions. Elle a notamment publié des fiches pratiques ainsi qu’un guide RGPD très complet à l’usage des développeurs, contenant les bonnes pratiques à mettre en place pour sécuriser ses données.
Considérez l’IA comme un nouveau collègue à qui vous allez déléguer des tâches.
Quelle est votre vision de l’IA ?
Dans le secteur du BTP, l’IA arrive dans un contexte marqué par des problèmes de recrutement qui entraînent une surcharge des collaborateurs. Toutes les solutions qui permettent d’alléger leur travail et de le rendre plus intéressant sont donc bonnes à prendre. Avec la digitalisation, les entreprises ont commencé à adopter des outils d’automatisation. L’IA vient ajouter une couche supplémentaire.
Quel message avez-vous envie d’adresser aux adhérents ?
L’IA n’est pas réservée aux grandes entreprises. Les PME doivent s’en emparer sans perdre de temps. Les applications IA grand public sont encore récentes et très accessibles : c’est le moment idéal pour les essayer avant de se faire distancer par les évolutions à venir. Les IA génératives comme ChatGPT peuvent ainsi faire gagner beaucoup de temps à vos assistantes ou vos chargés d’affaires. Que ce soit pour rédiger des mails, répondre aux avis clients, assurer votre présence sur les réseaux sociaux, établir des fiches de postes… Ces outils seront d’ailleurs bientôt intégrés dans les nouvelles suites bureautiques (Microsoft, Google…). Considérez l’IA comme un nouveau collègue à qui vous allez sous-traiter des tâches. L’IA offre aussi une nouvelle interface pour interagir avec vos données d’entreprise. Elle permet l’automatisation de nombreux traitements, l’analyse du contenu et l’interrogation de ces informations en langage naturel. Pour respecter la sécurité et la confidentialité inhérentes à cet usage, vous devrez utiliser des outils dédiés et vous faire accompagner pour préciser vos besoins spécifiques.
Le Gesec s’est-il lui-même mis à l’IA ?
Oui, nous testons l’IA générative pour rédiger des contenus optimisés pour le site web et le site carrière ou pour mettre en forme la veille pour la newsletter Gesec Actu. Nous réfléchissons aussi à l’utilisation de l’IA pour le nettoyage et le traitement des données que nous utilisons au quotidien. Pour cela, nous nous faisons accompagner par une consultante spécialisée pour identifier les usages et les potentiels de cette technologie dans notre contexte ainsi que les outils nous permettant de garantir la confidentialité et la sécurité des informations dont nous disposons.
Sécurité et confidentialité des données : un cadre européen protecteur
Données personnelles
Entré en application en 2018, le règlement général de protection des données (RGPD) est un texte réglementaire européen qui encadre le traitement des données personnelles de manière égalitaire sur tout le territoire de l’Union européenne. En France, la Cnil a publié un guide très bien fait à l’usage des développeurs contenant les bonnes pratiques à mettre en place pour sécuriser ce type de données.
Données d’entreprises
L’Union européenne est en train de mettre en place un cadre juridique cohérent pour la gouvernance des données et de l’IA au travers de trois règlements (Data Gouvernance Act, Data Act et IA Act). Ils ont pour objectif de protéger les droits et les intérêts des individus et des organisations, de promouvoir une utilisation éthique des données et de l’IA et de favoriser la confiance dans les technologies numériques.
L’intelligence artificielle va modifier la manière d’entrer en contact avec le client.
Comment CGR aborde-il cette révolution ?
Nous sommes conscients que l’IA va tout chambouler : nos business model, nos métiers, la relation clients, nos fonctions support, etc. Nous nous y préparons en passant en revue tous nos services – ceux de la chaîne logistique comme les fonctions support – afin de faire l’inventaire des tâches qui peuvent être automatisées. En tant que distributeur, nous brassons un grand nombre de données – et des données de qualité. Nous sommes donc bien placés pour exploiter le potentiel d’analyse de l’IA. Pour relever ce défi, nous mettons en place des groupes de travail sur le sujet à tous les niveaux. Nous cherchons aussi à intégrer de nouvelles compétences. Par exemple, en attirant des étudiants de niveau master.
Concrètement, qu’est-ce que l’IA va vous permettre de faire ?
Je peux vous donner trois exemples. Le premier concerne l’automatisation de la réalisation des offres commerciales. Aujourd’hui, le client appelle ou se rend sur le site web pour demander un devis. Bientôt, l’IA assurera 80% de la réponse client de premier niveau, avec des réponses plus fines et plus pertinentes. Autre exemple : l’intégration des paramètres environnementaux, comme l’empreinte carbone des produits que nous distribuons, en vue de répondre aux contraintes de la réglementation. Dernier exemple : les approvisionnements. Aujourd’hui, on gère les stocks en fonction de l’historique des consommations. Demain, l’IA les gèrera en temps réel.
Comment l’IA va-t-elle impacter la relation client ?
On vient de le voir, l’IA va modifier la manière d’entrer en contact avec le client. Cela va laisser plus de temps à nos commerciaux pour valoriser la technicité des produits, vendre des services et accompagner le client dans la mise en œuvre des solutions.
À quels autres enjeux l’IA répond-elle chez CGR ?
Cette évolution est en phase avec notre politique RSE. L’IA va nous donner les moyens de supprimer des tâche répétitives tant pour nos collaborateurs que pour nos clients. Résultat : des collaborateurs plus sereins, des clients mieux servis et une meilleure productivité. Un autre enjeu important est celui de la sécurisation des données. Il est essentiel de réguler ce secteur si l’on veut éviter les dérives.
Avec notre service Cloud Daikin Résidentiel, l’installateur peut superviser un parc de PAC et intervenir à distance en cas de dysfonctionnement.
Chez Daikin, nous avons mis de l’IA dans la supervision et la maintenance de nos équipements. Avec notre service Cloud Daikin Résidentiel, l’installateur peut activer la fonction de supervision de l’installation concernée et intervenir à distance sur plusieurs paramètres. En cas de dysfonctionnement de l’équipement, il recevra automatiquement une alerte. Il pourra alors agir à distance sur le paramètre concerné, par exemple la loi de l’eau sur une pompe à chaleur air/eau. Ou, si c’est plus grave, commander la pièce défectueuse et programmer une intervention chez son client. C’est un progrès pour l’installateur, qui évite un déplacement de diagnostic, pour le client, qui ne reste pas longtemps en panne, et pour la planète, car un équipement bien entretenu consomme moins d’énergie.
Nous proposons des offres plug and play pour récupérer de la donnée sur les petits et moyens bâtiments.
Quelle est la stratégie de Schneider Electric en matière d’IA ?
Notre stratégie repose depuis longtemps sur l’utilisation des données dans tous nos secteurs d’activité. Par exemple, nous collectons des données de consommation et de confort qui alimentent nos solutions de GTB. Depuis quelques années, nous utilisons l’IA pour analyser ces masses de données. Par ailleurs, nous avons engagé une réflexion sur ce que l’IA va changer pour nos métiers et les métiers de nos clients. Cela passe par la constitution d’équipes spécialisées, transverses à tous les métiers, et la création d’une division dédiée à l’IA.
Quels sont les enjeux de l’IA sur vos marchés ?
Ils sont de trois ordres, lesquels sont parfaitement alignés. Le premier concerne l’optimisation de la consommation énergétique, un sujet brûlant compte tenu de la hausse du prix de l’énergie. Il s’agit de savoir comment un bâtiment consomme via la pose de capteurs et de compteurs. Il faut ensuite mettre la donnée en forme pour qu’elle soit lisible et exploitable par les utilisateurs. On doit en même temps prendre en compte le confort des occupants. C’est ici qu’on retrouve les sujets CVC (températures, humidité, CO2…). Le deuxième enjeu est d’ordre réglementaire. Les décrets tertiaire (obligation de résultat) et BACS (obligation de moyens) obligent les propriétaires à améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Les données récoltées permettent d’optimiser le fonctionnement des bâtiments via une régulation automatique, en particulier de la CVC. Cela permet d’obtenir jusqu’à 40% de réduction des consommations. Le dernier enjeu est climatique. L’impact carbone des solutions qu’on met en œuvre va prendre de plus en plus d’importance dans les années qui viennent. On aura besoin de l’IA pour intégrer cette dimension dans la conception et l’exploitation des bâtiments.
Comment accompagner cette révolution ?
Aujourd’hui, moins de 10% des petits et moyens bâtiments (entre 1 000 et 5 000 m2) sont équipés de systèmes qui pilotent leur fonctionnement. Cela signifie qu’il reste près de 280 000 bâtiments à équiper. C’est considérable. Pour répondre à ces énormes besoins, Schneider Electric met sur le marché des offres simplifiées et préconfigurées, comme SpaceLogic EcoCVC (lire l’encadré). Elles utilisent des technologies éprouvées sur des bâtiments plus grands – les nôtres ou ceux de nos clients. L’objectif est d’apporter à nos clients le même niveau d’expertise sur de plus petits bâtiments. Autre chantier : celui de la mise à niveau des systèmes GTB. On estime que deux tiers des GTB installées ne fonctionnent pas correctement.
La maintenance prédictive sur le site IntenCity
A Grenoble, le site IntenCity se veut une vitrine du savoir-faire de Schneider Electric en matière de gestion de l’énergie et du confort. Il est bardé de capteurs qui poussent de la donnée vers un système de GTB très performant. Grâce à l’IA, IntenCity est aussi un bâtiment apprenant, qui peut piloter la gestion de l’énergie et la maintenance en fonction de scénarios intégrant de multiples données. Un exemple : le système programme le nettoyage des panneaux photovoltaïques du bâtiment quand il détecte une baisse de rendement dans une configuration donnée. Résultat : moins de maintenance et pas de perte d’énergie.
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